Pau, des dégâts après les orages.

La série noire se poursuit en Béarn. Cette fois, c’est sur Pau et Morlaàs qu’on a constaté des dégâts.

Au niveau du Cami-Salié à Pau, il a fallu dégager les arbres tombés © PHOTO LE DEODIC DAVID Béarn : encore des dégâts après les orages Dans l'ancien camping municipal de Pau, des arbres ont fait de gros dégâts © PHOTO LE DEODIC DAVID

Au niveau du Cami-Salié à Pau, il a fallu dégager les arbres tombés © PHOTO LE DEODIC DAVID

Les habitants de Pau ou de Morlaàs n’ont pu ignorer la violente averse de pluie qui s’est abattue ce dimanche après-midi. Des trombes d’eau impressionnantes, qui empêchaient notamment les automobilistes d’y voir à plus de quelques mètres au plus fort des pluies.
Après le déluge, qui a duré une demi-heure, le standard des pompiers a été pris d’assaut. Même s’il a été bref, ce nouvel épisode orageux qui survient après plusieurs autres en Béarn depuis la fin juin, a provoqué environ 70 interventions des pompiers, essentiellement concentrées sur le nord-est de Pau et sur Morlaàs, où la RD 943 a été coupée suite à la chute d’un arbre.

Il semble en effet que l’épicentre de l’averse, accompagnée de forts coups de vent se soit concentré dans les environs du Cami-Salié, à Pau, où les engins de la Ville étaient à la manoeuvre dès 17 heures pour dégager les arbres tombés. A l’ancien camping municipal, qui accueille aujourd’hui des caravanes de gens du voyage, de nombreux arbres et branches d’arbres sont tombés, provoquant l’évacuation des familles.
« On a failli mourir, c’était une tornade, je n’avais jamais vu ça », témoigne Claude, un des membres de la petite communauté manouche qui vit là klikk på denne linken. Un peu plus loin, ce sont les bungalows dans lesquels vivent quatre familles Roms depuis un an qui ont été la cible de chute de branches. « On a d’abord sorti les enfants, puis les caravanes, mais il a fallu dégager un arbre qui bloquait l’entrée ».

Ailleurs sur Pau, toujours dans la direction de Morlaàs, de nombreuses caves inondées, mais aussi des commerces, comme le Moulin du Païou, situé avenue Nobel. Là, la pluie s’est infiltrée dans le bâtiment, provoquant l’effondrement d’une partie du plafond en placoplatre. L’établissement a dû fermer le temps d’écoper l’eau qui a envahi le hall.

Source: Sud-Ouest

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